Scilia - Enlèvement

Chapitre un

Jim entra dans le hangar. Il se demandait comment tout avait pu aller aussi loin. Il avait la valise contenant les 500 000$ demande par les kidnappeurs. Il avait beau se servir de tous ses sens mais il ne percevait rien d'inhabituel, le clapotis des vagues et plus loin le bruit d'une radio.

- J'ai l'argent dit-il en avançant encore un peu.
Soudain une sonnerie de téléphone retentit.

Jim vérifia son portable mais il était éteint. Il se servit de son ouïe et de ses yeux pour localiser le téléphone. Il était posé sur une table au centre du hangar. Il le prit .

- Ellison dit-il en décrochant.
- A ce cher Jimbo, la promenade ne t'a pas paru trop longue répondit une voix que Jim n'arrivait toujours pas à identifier.
- Où est Blair ? On devait se retrouver pour faire l'échange.
- Tu as raison, mais vois-tu les règles du jeu ont changé. Je me suis dit qu'il serait intéressant de te voir au travail, toi le super flic.
- Qui êtes vous, bonsang. On ne va passer notre temps à jouer au chat et à la souris.
- Fais attention Jim la souris pourrait bien croquer le chat cette fois.

Son interlocuteur coupa la conversation. Jim était tellement en colère qu'il donna un coup de pied dans la table. Et c'est alors qu'il aperçut quelque chose sous la table.

Il s'approcha et sentit l'air. Sandburg était venu ici, Jim aurait reconnu son eau de toilette n'importe où, ce qui l'inquiétait c'était la tache de sang et les deux morceaux de vêtements qui se trouvaient là. Un des deux kidnappés était blessé. Jim prit son téléphone.

- Simon, j'ai besoin de l'équipe du labo tout de suite
- Que se passe-t-il tu as procédé à l'échange ? Les parents de la petite sont inquiets.
- Je sais mais il a change d'avis l'échange n'aura pas lieu aujourd'hui.
- Merde, mais qu'est-ce qu'il a ce malade. Qu'est ce que je vais dire aux parents moi !
- Tu te rappelles comment ils étaient habillés quand ils se sont fait enlever ?

Simon consulta le rapport.

- Blair avait encore son horrible chemise à fleurs et un jean et la petite une tunique bleue avec un pantalon beige. Pourquoi ?
- C'est bien ce que je pensais. Je ne peux pas t'en parler au téléphone, on ne sait jamais. Je ne veux pas que les journalistes soient au courant. Je préférerais que tu viennes.
- J'arrive.

Jim s'assit sur une caisse et repensa à la manière dont tout avait commencé. Il avait l'impression que cela faisait une éternité mais il ne s'était passe que 48 h depuis le début de l'affaire.

Scilia